Aujourd’hui, on estime que la liposuccion est la technique de chirurgie esthétique la plus pratiquée dans le monde. Elle fut pratiquée pour la première fois par le Docteur Yves Gérard Illouz dans les années 70. Depuis ses débuts, la liposuccion a considérablement évolué. Ce type d’intervention chirurgicale permet de retirer masses graisseuses et réfractaires résistants malgré la pratique sportive. Jusqu’à maintenant, c’est l’une des seules méthodes efficaces contre ses excédents graisseux. Beaucoup de patients restent sceptiques face aux risques.
Avis des experts sur la liposuccion
La liposuccion n’est pas un régime, mais simplement un procédé arbitraire permettant d’enlever les amas de graisses en excès. Les experts soulignent quelques points vigilances par rapport à la pratique de la liposuccion. Ils s’accordent unanimement à dire que la lipoaspiration n’est pas recommandée pour les personnes en situation de surpoids. Il s’agit d’une technique chirurgicale bénigne qui s’adresse exclusivement aux personnes se rapprochant sensiblement de leurs poids idéaux. En outre, la liposuccion n’est aucunement un régime minceur, comme les médias pourraient le laisser croire. Si le chirurgien retire trop de masses graisseuses lors de l’intervention, les complications postopératoires sont légions : anémies, phlébite, transfusion. Avant de passer sous le bistouri, il faut impérativement perdre du poids avec des méthodes d’amaigrissement naturelles. En revanche, pour les patients éligibles à l’opération, la liposuccion s’avère être une méthode très efficace pour traiter les excédents localisés dans les zones non affectées par la pratique d’activités physiques. Une multitude d’analyses préopératoires sont nécessaires pour autoriser la chirurgie. Le chirurgien évaluera notamment l’élasticité de la peau du patient. Quant à la technique utilisée, de fines canules sont essentielles afin d’éviter les irrégularités comme les plis ou les creux. Les patients qui souhaitent effectuer l’opération doivent se rappeler que la liposuccion n’est pas une alternative durable. Ce n’est qu’une solution temporaire qui devrait être couplée avec un mode d’alimentation saine et modérée. Il faut aussi savoir que la lipoaspiration motorisée n’apporte aucun avantage particulier pour le patient et amène au même résultat.
Informations sur la liposuccion
De temps en temps, le corps accumule ce que l’on appelle des stéatoméries. Elles s’établissent sur certaines régions du corps comme le bas ventre et les bourrelets. Malgré la pratique régulière d’exercice physique, ces lipoméries résistent à l’action des régimes amincissants. Initié en 1977, la liposuccion est l’intervention la plus courante en matière de chirurgie esthétique. Désormais, les facteurs de risque ont considérablement été réduits. Parmi toutes les techniques chirurgicales dans le monde, la liposuccion est de loin l’option la plus fiable. Les amas de graisses peuvent avoir plusieurs origines. Néanmoins, peu importe leurs causes, la lipoaspiration permet d’obtenir des résultats définitifs et satisfaisants sur le long terme. L’intervention consiste notamment à introduire de très fines canules d’environ 4 mm de diamètre dans la chair après une incision préalable. Ces canules sont fabriquées en mousses avec des extrémités arrondies. Les capsules sont transpercées par de nombreux orifices, par lesquels les graisses seront aspirées progressivement. L’ensemble des composants extérieurs est connecté à système à pression négative. Ainsi, l’aspiration est toujours constante et harmonieuse. Cette méthode permet de limiter les effets à long terme de l’intervention les cellules adipocytes. En effet, ces types de cellules sont incapables d’effectuer des divisions cellulaires et l’opération est irréversible. La liposculpture fonctionne sur presque toutes les parties du corps : genou, cuisses, culotte de cheval, dos…
Prendre rendez-vous chez un chirurgien
En général, patients qui consultent pour une liposuccion ne connaissent pas les procédures et les conditions de bases. Ils veulent simplement se débarrasser d’un double menton, de cellulite, d’un ventre disgracieux ou des mollets un peu trop proéminents. Ce que les patients ignorent, ce sont principalement les risques de l’opération. La lipoaspiration ne dévoile pas au grand jour ses limitations et ses obstacles. Même si beaucoup d’opérations se soldent par des résultats très satisfaisants et sans séquelles, il existe toujours des cas non contrôlés qui entrainent des répercussions graves pour les patients. La lipoaspiration est souvent couplée avec d’autres types d’opérations comme la gynécomastie. Il s’agit d’une protubérance de la poitrine que les hommes veulent éliminer. Auparavant, la liposuccion a suscité beaucoup de polémique autour d’elle, car la chirurgie esthétique était encore très mal vue par la société d’antan. Aujourd’hui, les tendances se sont inversées et l’opinion publique est plus indulgente et tolérante envers ces types d’intervention. Ce revirement de bord a permis l’essor de la liposuccion partout dans le monde. Pour rappel, la lipoaspiration est très loin d’être un remède au surpoids et à l’obésité. Ce n’est qu’une alternative à la perte de poids rapide. Il faudra prendre rendez-vous auprès d’un chirurgien plasticien et passer plusieurs examens avant de passer sous le bistouri. L’expert devra être inscrit pari l’Ordre national des médecins pour pratiquer ces interventions.
Procédures et déroulement de l’opération
Lorsque l’ensemble des bilans sanguins et de diverses analyses est finalisé, vous devrez consulter un anesthésiste. Cette consultation est préconisée 2 jours avant le jour J. Une lipoaspiration n’est pas pratiquée sous anesthésie locale, mais générale. Ainsi, il existe des restrictions et des règles spécifiques à suivre pour garantir la sécurité des patients. Par exemple, il est interdit de manger ou de boire les six dernières heures précédant l’opération. Rester à jeun est primordiale pour le bon déroulement de l’intervention. Généralement, l’anesthésie dépend exclusivement du nombre de zones à traiter. Néanmoins, la décision finale est prise conjointement par le chirurgien plasticien et l’anesthésiste. Il est possible d’avoir une anesthésie locale couplée avec des tranquillisants introduits via les veines. Quant à la durée d’hospitalisation, elle dépend de la réussite de l’intervention et de la quantité d’amas de graisses retirés. Elle peut être très courte, c’est-à-dire de l’ordre d’une journée en cas de neuroleptanalgésie. Si la lipoaspiration est plus conséquente, l’hospitalisation dure dans les 48 heures. L’intervention en lui-même ne dure jamais plus de 2h au risque d’affecter dangereusement l’état de santé des patients. Si les masses graisseuses à retirer sont très abondantes, le chirurgien choisit d’échelonner les interventions à intervalle régulier. Après l’opération, le patient retrouve une silhouette mieux dessinée, conforme à ses attentes.
Instructions postopératoires
À la suite de l’intervention, le patient devra entamer une longue période de convalescence pour se rétablir complètement. Le rétablissement peut prendre jusqu’à 1 semaine ou plus selon le patient. En cas de lipoaspiration importante, le plasticien prescrira des médicaments anticoagulants. Quelques jours après l’intervention, vous ressentirez de légères douleurs dans les zones traitées. Cependant, elles s’atténueront grâce à la prise d’antalgiques traditionnelle. Au niveau des incisions, les cicatrices passeront presque inaperçues en raison de la taille des canules insérées. L’organisme devra se réadapter progressivement à cette perte de poids soudaine. Ainsi, la convalescence peut prendre plus de temps que prévu. Les chirurgiens plasticiens recommanderont à leurs patients beaucoup de repos. Les activités physiques et sportives sont interdites pendant au moins quelques semaines. Il n’est pas rare que les patients ressentent de la fatigue passagère 2 à 3 jours suivants l’opération. Certains patients décrivent l’apparition d’œdème sur les parties traitées. Ce phénomène est tout à fait normal et il faudra porter régulièrement des panty de contention pour résorber efficacement les œdèmes. Dans plusieurs cas observés, le rétablissement total passe obligatoire par des séances de drainage lymphatiques. Les complications thromboemboliques sont très rares dans ces types d’intervention et le résultat est garanti.